LE GREC ANCIEN A L'UNIVERSITE DE NEUCHATEL

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Le 15 mars, le Grand Conseil a longuement débattu du plan d'intentions du rectorat et l'a accepté, supprimant ainsi les chaires de grec et d'italien.

Le 3 février, le Conseil d'Etat soutient les lignes de force définies par le rectorat. Il admet les réserves émises par le Conseil de l'Université. Il confirme l'abandon de la chaire de grec ancien, mais estime que l'enseignement de base dans cette discipline doit pouvoir être étoffé si le nombre d'étudiants le justifie.

Mandat d'objectifs confié à l'Université pour 2005-2008: le Conseil d'Etat approuve et soutient les lignes de force définies par le rectorat (République et canton de Neuchâtel)

Le 26 janvier, la motion urgente est commuée en postulat lié. Elle sera discutée en mars, lors du débat sur l'Université.

Le 25 janvier, Marianne Ebel et Giovanni Spoletini ont déposé une motion au Grand Conseil plaidant en faveur du maintien de l'italien et du grec à l'Université. La motion est soutenue par le groupe PopEcoSol.

Texte de la motion: L’italien et le grec ne doivent pas disparaître de l’Université

 

Le 20 janvier, le Conseil de l'Université accepte le plan d'intentions en émettant quelques réserves.

Le Conseil de l’Université accepte le plan d’intentions du rectorat et calme la situation  (Université de Neuchâtel)

Extrait:

«Dans un conflit, quel qu'il soit, il n'y a
jamais de vainqueur ; on ne compte que des vaincus. L'Université de
Neuchâtel est depuis quelques semaines agitée par un conflit tenace et qui
mine tout à la fois son avenir, son crédit et sa réputation. Il faut en
sortir. Le Conseil de l'Université et sa présidente ont pris note des
positions respectives du rectorat et des étudiants et a néanmoins pris
position en faveur du plan d'intentions du rectorat.
Dans le respect de son rôle et de ses compétences, le Conseil de
l'Université a adopté ce jour le plan d'intentions émanant du rectorat mais
il l'a assorti de trois réserves sur l'avenir de l'italien, du grec et de la
microbiologie. Ces trois réserves sont au surplus doublées d'un mandat
explicite: le rectorat doit trouver et proposer des solutions alternatives
susceptibles de garantir aux étudiants de l'Université - et à des conditions
acceptables - un enseignement comparable à celui dispensé jusqu'ici à
Neuchâtel par les titulaires des chaires de grec, d'italien et de
microbiologie».

Le 18 janvier également, le Sénat, l'assemblée des professeurs, refuse le plan d'intentions à une nette majorité.

La manifestation du 18 janvier, organisée par la FEN (Fédération des étudiants neuchâtelois) a réuni entre 500 et 600 personnes, jusqu'à 1000 d'après les médias. Le cortège est parti de la cour de la Faculté des lettres et sciences humaines, s’est arrêté devant le bâtiment du rectorat et s’est ensuite rendu au Château. Le rectorat attendait les manifestants sur le perron. Le recteur a refusé de répondre aux différents intervenants qui se sont exprimés au nom des manifestants, réservant ses commentaires à la presse. Il n’a pas laissé entrer les porteurs de la pétition à l’intérieur, sous prétexte qu’il ne s’agissait pas d’un bâtiment public. La manifestation s’est terminée dans la Cour du Château où la pétition a été réceptionnée par la Chancellerie.

La soirée du 17 janvier au Théâtre du Passage a remporté un vif succès. La grande salle du Théâtre était pleine à craquer. Entre 500 et 600 personnes s’y sont pressées pour entendre les déclarations du directeur du Théâtre du Passage, Robert Bouvier, de l’écrivain Georges Haldas, de Denis Knoepfler, professeur d’archéologie classique et d’histoire ancienne à l’Université de Neuchâtel et professeur au Collège de France, de Matteo Capponi, responsable du Groupe de Théâtre antique et initiateur de la soirée ainsi que d’une représentante de la troupe de Lorenzo Malaguerra. Le public a ensuite pu assister à une remarquable représentation de l’Antigone de Sophocle. La soirée s’est terminée au son de la musique grecque dans le restaurant du Théâtre.

La pétition en ligne est fermée le 16 janvier à 23h00. La pétition en faveur du grec a obtenu, toutes listes confondues (par écrit et en ligne), 6870 signatures. Depuis une soixantaine de messages sont parvenues à l'adresse grec@romandie.com pour manifester leur soutien.

 

Semaine du 20 au 24 décembre 2004

La pétition d'italien arrive à plus de 1100 signatures et celle de grec à plus de 1600. La pétition en ligne est lancée sur Internet.

La FEN (Fédération des étudiants neuchâtelois) a mandaté deux avocats auxquels elle a demandé un avis de droit concernant la possibilité de faire recours devant le DIPAC (département de l'instruction publique et des affaires culturelles) pour casser la décision du Conseil de l'Uni.

Mardi soir 21 décembre se réunit le Conseil de Faculté des Sciences, qui décide d’essayer de sauver au moins la chaire de biologie.

Semaine du 13 au 17 décembre 2004

Dans la foulée, les étudiants d'italien font circuler eux aussi une pétition.

Le professeur Knoepfler écrit une lettre ouverte au rectorat dans laquelle il expose les atouts irremplaçables d’une chaire de grec ancien.

Mardi 14 s'est réuni le Sénat (assemblée de tous les professeurs) qui décide de ne rien décider.

Le Conseil d'Etat du Tessin s'offusque de voir disparaître l'italien de l'offre de formation ; le Consulat d'Italie fait également savoir sa profonde indignation à ce sujet.

Jeudi se réunit le Conseil de l'Université qui vote pour le plan du rectorat (et donc pour la suppression des chaires susmentionnées) ; la décision se joue à une voix près.
Le soir même se réunit l'assemblée générale de la FEN durant laquelle le recteur exposera ses réformes.
Déçue par l'attitude du Conseil de l'Université, la FEN publie un communiqué de presse.
Elle se réserve le droit de faire recours devant le DIPAC contre la décision du Conseil de l'Uni.

L’institut de biologie, également menacé, fait lui aussi circuler une pétition

Semaine du 6 au 10 décembre 2004

Les étudiants en grec se mobilisent et font circuler une pétition demandant le maintien de la chaire.



Vendredi 10 décembre se réunit le Conseil de Faculté des Lettres qui décide de supprimer le grec pour essayer de sauver l'italien

Vendredi 3 décembre 2004

Le rectorat présente ses réformes aux professeurs des différentes facultés, sans qu'ils soient tous réunis.
Les réformes annoncées sont les suivantes :

- suppression de la chaire de grec;
- suppression de la chaire d'italien;
- suppression de la chaire de linguistique comparative;
- suppression d'une chaire de français moderne;
- suppression d'une chaire en chimie;
- suppression d'une chaire en physique;
- suppression d'une chaire en biologie.